Crise financière et capital fictif


  • Partie I
    Le crédit cette forme nécessaire du Capital
    ,
    Jacques Guigou, Jacques Wajnsztejn

    « La tendance nécessaire du capital est : circulation sans temps de circulation ; cette tendance est la détermination fondamentale du crédit et des inventions de crédit du capital. D’un autre côté, le crédit est donc aussi la forme sous laquelle le capital cherche à se poser différent des capitaux particuliers ou que le capital particulier cherche à se poser en tant que capital à la différence de ses limites quantitatives (…) Le plus grand résultat que le crédit apporte dans cette voie c’est le capital (...)

  • Partie II
    L’analyse marxiste des crises aujourd’hui
    ,
    Jacques Guigou, Jacques Wajnsztejn

    Création monétaire et société salariale Pour des marxistes contemporains comme Michel Aglietta et Suzanne de Brunhoff, il y a bien reconnaissance d’une création ex nihilo de la monnaie dans le crédit. Mais elle se produirait dans un rapport privé entre la banque et les entrepreneurs. Cette création est ensuite socialisée par le biais du rapport salarial par le fait que les salaires distribués vont devenir du revenu disponible pour la consommation. La création monétaire se trouve ainsi validée (...)

  • Partie III
    Une crise de reproduction
    ,
    Jacques Guigou, Jacques Wajnsztejn

    De nouvelles tendances rentières La globalisation financière s’accompagne d’une valorisation à connotation rentière qui s’intègre assez bien avec notre hypothèse d’un capitalisme qui pose ses conditions de survie au niveau de sa reproduction d’ensemble. On peut relever cela à plusieurs niveaux : – L’État le plus puissant n’est pas celui qui possède les plus grosses réserves « réelles » car matérialisables, mais celui qui achète le plus sur la base de ses richesses supposées et sa capacité à en créer de (...)